Mes pas dans la nuit franchissent l’éphémère, partout je suis en suspens.
Le sentiment me contourne à ciel tombant.
J’ai l’âme provisoire dépouillée du temps.
*
Vacillante et ridée j’entenaille mon cœur, partout je suis en absence.
L’existence m’évite à corps d’antan.
J’ai l’âme friable privée de sens.
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Dans l’écorce je cherche à me loger, partout je suis en errance.
La quiétude me fuit tambour battant.
J’ai l’âme liquide refusée de port.
À CŒUR FOURBU #1