La peau se chiffonne mais plus rien ne la dépliera
Plus rien ne la rendra lisse
Le baiser y échouera
Comment désormais cueillir un corps
Entre mes doigts presque vides
Glissent mes émois translucides
La pulpe est rêche sur des nerfs de papier
Prêts à relâcher leur sang languide
Et las d’irriguer un cœur percé
Suintent les amours agonisantes
Craquent les ossements des ans
Petit Poucet est mort
À CŒUR FOURBU #5