Le froid m’annonce un ralentissement d’âme
Rien ne réchauffe l’altitude de mon désir
Qui darde pourtant jusqu’à la flamme
Mes jambes s’entravent dans la lie des jours
Je gesticule sur la mollesse du désavenir
Où sont les hiboux-choux-cailloux
Gravés sur les pupitres
De nos partirs désirant
De nos courirs d’enfant ?
Mon nom et puis le tien et puis toujours
Poignée d’amour en un éclair
Flèche perdue entre nos chairs
Où s’est enlarmé l’œil du hibou.
À CŒUR FOURBU #6