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Anne Fleury-Vacheyrout, nouvelle invitée de la rubrique solidaire : « Les ami·e·s publient ! »

Créé durant l’été pour venir en aide aux auteur·e·s en ces temps de Covid-19, et plébiscité par les lecteurs (que je remercie de tout mon cœur pour leur soutien), ce nouvel espace solidaire accueille aujourd’hui Anne Fleury-Vacheyrout pour : L’Obsolète.

Qui est Anne Fleury-Vacheyrout ?

Anne Fleury-Vacheyrout, par ©Anastasia Vacheyrout.

Anne Fleury-Vacheyrout est diplômée des Beaux-Arts de Bordeaux. Elle a travaillé avec Christian Boltanski et Annette Messager qui furent ses professeurs.
Après ses études, elle part vivre à Londres, puis à Paris où elle continue ses recherches sur le sens de la trace et la force des mots.
Car Anne est aussi journaliste et consacre à l’art la plupart de ses articles.

En 1990, elle s’installe dans la région toulousaine, en pleine campagne, recherchant toujours plus de lumière et plus d’espace. S’ensuit une longue période de gestation pendant laquelle elle donne la vie à ses deux enfants et à des textes qui sortent tout doucement des tiroirs de son cœur.
Ainsi en 2018, paraît L’Adescendance, autofiction où l’art côtoie la vie, où la vie disparaît dans l’œuvre, et où le sens naît après, toujours après.

Aujourd’hui, L’Obsolète ouvre une autre voie. Il ne s’agit pas d’une autofiction à proprement parler, mais d’une histoire inspirée par, née de… 

Présentation de L’Obsolète

L’histoire

Ilan est un enfant précoce de 16 ans, fils d’un juif et d’une chrétienne, nous dit la 4ème de couverture. Sa petite amie est musulmane. L’année du BAC sera décisive pour lui, avec, au-delà de l’enjeu des révisions, le magnifique chemin initiatique qu’il fera avec Zafira.
L’univers des réseaux sociaux, le langage du chat sur l’écran de leur Iphone, seront pour eux des atouts supplémentaires de connaissance non dénués de poésie et d’humour.
Dans une quête assoiffée et pure, à la lisière du réel, de l’impalpable, face au Dieu de leur père, et donc, face à eux-mêmes, ils s’ouvriront à la vie.
« Les mots sont de formidables chapeaux, ils contiennent tout, dans l’illusion. Alors, je me méfie. Souvent je ne sais pas quoi dire, j’ai peur de me tromper, et utilise le silence comme on use du vent pour balayer la cour. Quand le désordre des paroles aura envahi le mur, quand nos cœurs auront trop pleuré et que nous serons las de nous lamenter, alors le silence y pourvoira. » Illan Callman.

Autoportrait de Lucas Vacheyrout devant son ordinateur (photo prise par lui-même).

Ce qu’en dit l’auteure : Anne Fleury-Vacheyrout

J’ai écrit ce roman pour ma fille Anastasia, et pour toutes les femmes et tous les hommes de 12 ans à 112 ans.
L’Obsolète est le nom de tant de choses qui ne peuvent plus servir. Ce constat pourrait être terrible s’il n’était enrobé d’humour, de poésie et de la malice délicieuse de la jeunesse.

Photo : ©Anne Fleury-Vacheyrout.

Ilan a cette sensation profonde d’être celui qu’il faudra réparer, ajuster, régler, avant de pouvoir servir dans une société qui lui est étrangère et hostile.
Ilan est ce que l’on appelle un enfant précoce (ou HP à haut potentiel) et cette précocité est ce qui l’empêche de trouver une place dans la vie.

Écrire dans le pain. Photo : ©Anne Fleury-Vacheyrout.

Pourtant, cette condition n’est pas le sujet du livre, mais elle est une base qu’il faut connaître pour comprendre la trajectoire de cet adolescent de 16 ans, fils d’un juif et d’une chrétienne, et amoureux d’une jeune fille musulmane.
Car l’histoire est là ; comment nos différences, et plus précisément, celles vues par l’autre, peuvent nous rassembler.
Pour Ilan la question de la présence de Dieu n’a pas lieu d’être. Être caché au regard n’est pas une preuve d’inexistence. C’est une question totalement inutile. Dieu, pour être trouvé, doit être cherché.
Ilan cherche Dieu partout, dans la bible de ses ancêtres et dans les yeux de Zafira, celle qu’il aime. Car il comprend que seul l’amour est le chemin qui mène à l’autre, et que le Dieu invisible se cache dans cet amour.

La chapelle algérienne du village de L’Herbe. Photo : ©Anne Fleury-Vacheyrout.

Le Petit Prince a grandi. Il n’est plus un petit garçon ; il a 16 ans maintenant et toujours autant d’espoir de voir s’ouvrir le cœur des hommes.
« L’essentiel est invisible pour les yeux », écrit Antoine de Saint-Exupéry. Il faut donc le chercher autrement.

Entre les lignes de L’Obsolète, une lumière tente doucement de percer les cœurs.

Au pied du mur, d’autres feuilles écrites pour plus de goût. Photo : ©Anne Fleury-Vacheyrout.

Parce que seul cet essentiel me donne envie de me lever le matin. Cet essentiel qui se cache aux yeux des hommes et se laisse trouver par les cœurs amoureux. Je suis amoureuse, une éternelle amoureuse de l’autre, du petit, tout petit invisible, car seule cette infimité est la place qui convient à l’amour.

La bibliothèque où j’écris. Photo : ©Anne Fleury-Vacheyrout.

Les grandes places ne sont pas les lieux de l’amour, seulement celle du pouvoir et de la destruction. On y célèbre les guerres, et la paix s’y dérobe sans cesse en fanfare et en désordre.


L’Obsolète, par Anne Fleury-Vacheyrout, préface de Véronique Lévy, 5 Sens Éditions, 15,30 euros.
Pour vous procurer l’ouvrage 

Site de 5 Sens Éditions : https://catalogue.5senseditions.ch/fr/5_anne-fleury-vacheyrout

+ En version papier : https://catalogue.5senseditions.ch/fr/home/361-l-obsolete.html

+ En version numérique : https://catalogue.5senseditions.ch/fr/livres-numeriques/370-l-obsolete-format-numerique.html

Site de la Fnac : https://livre.fnac.com/a14993433/Anne-Fleury-Vacheyrout-L-obsolete

Chez votre libraire après l’avoir commandé (5 Sens Éditions est référencé sur Dilicom).

Pour contacter l’auteure Anne Fleury-Vacheyrout

Courriel : anne.fleury11@orange.fr
Site de l’auteure : http://annefleury.fr/
Facebook : Anne Fleury-Vacheyrout
Instagram : @annefleuryvacheyrout

 

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4 commentaires sur “Anne Fleury-Vacheyrout, nouvelle invitée de la rubrique solidaire : « Les ami·e·s publient ! »”

  1. Merci pour ce regard, cette pause pour dire l’amour. Cette simplicité des mots et ces arrêts sur images pour initier le regard à s’inscrire dans l’immédiat, honorer l’éphémère des plantes contre un mur, d’un pain qui réjouira un repas… La vie simple gagne à être préservée, et les amours impossibles à s’inviter dans la lumière divine pour trouver sa chair.

  2. Faire partie de la marge oblige à inventer et à remplir les espaces blancs. Écrire dans la marge, c’est conquérir la liberté et transgresser. C’est aussi obliger le centre à répondre, à s’interroger sur la norme. On invente alors un espace réel, des lieux affectifs où l’amour se déploie…

    Je suis heureuse de voir que vous avez réussi à donner vie à votre projet.
    Bien à vous.

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