« Conversation/ À l’intérieur d’un mur/ Pour que personne n’entende/ Que l’âme/ Dans le ciment des certitudes/ Est en train de mourir » – le livre pourrait être « une suite de pages blanches », où ne laisseraient leur trace que les « mots en miroir du silence ». Mais Werner Lambersy débusque les « rustines minuscules des jours ».
Où est l’amour
Et que s’est-il passé ?
Ces derniers dix
Mille ans
La justesse de ce questionnement poétique – au demeurant peut-être le seul crédible par les temps qui courent – m’a rappelé une voix amie, un rythme dont je suis éprise depuis très longtemps.
Je regarde la 4ème de couverture du livre de Werner Lambersy, et j’y trouve un extrait de l’œuvre de l’immense Guillevic !
Bien ! me dis-je, je sens que cette Conversation à l’intérieur d’un mur va lézarder le mien (de mur) pour y laisser s’infiltrer « la marelle d’une flaque », « la périphérie des autres », une galaxie en bribes – « Le vent dans l’herbe/ Qui respire/ L’azur ».
Très vite, me voici modelée par Werner Lambersy, car le poète s’y connaît en matière d’enlèvement de lect.rices.eurs, et je me faufile en souplesse, devenant métaphore, gagnant à être connue et reconnue par ses mots.
Je cours
À la vitesse de l’eau vive
Celle de la goutte
Qui d’une feuille à l’autre
Fait du trapèze
En espérant
Que la suivante
L’épouse en plein vol au
Sein du vide
La poésie de Werner Lambersy n’est pourtant pas une évasion exotique ni un passeport pour le rêve ; y attendre passivement une becquée de mots bien ficelés serait passer à côté du soulèvement de soi que doit susciter « ce qui désire », à savoir la beauté.
Que je dorme
M’assoupisse veille
Une chose me relie
À l’ensembleTant que je respire
Je ne suis coupé
De rienUne maille à l’envers
Une maille à l’endroitLe souffle tricote
L’univers
L’aventure de ce livre s’engage et se saisit par tous les sens. Valsant entre les mots, l’âme fusionne ensuite avec les différentes strates qu’ils composent et/ou décomposent : c’est à elle de prendre d’autres formes, de se rendre disponible et vierge à d’autres sons – à elle de se métamorphoser, de se mosaïquer en éléments vivants de ce qui nous précède, de ce qui est là, et de ce qui nous suit.
Une petite pluie tiède
Et sans bruit
Prend tout son tempsLe billot
Sous la hache de soie
Est un bois
De loupe aux coudes
Indociles
Et plus loin :
Le souffle
Dans la frondaison nue
Des cheveuxAppelle les feuilles
Et la luneÀ trembler comme les
Genoux
Des chevaux de course
La dimension politique est également palpable dans ce recueil puissant, ce qui renforce ma conviction que la poésie fut et sera monde, grâce aux passeurs de témoin précieux comme l’est Werner Lambersy qui, bien plus que des livres, nous communique le secret de nous – nous passé, nous présent, nous peut-être – « Les hommes/ Dans les hachoirs à viande/ De l’argent/ De la guerre et du pouvoir ».
Le poète lance ses images telles des alertes dont nous serions bien avisé.e.s de nous saisir – « Sous le manteau troué d’une/ Mémoire mélancolique ».
J’étais broussaille
Dans une cour
D’usineOù il pleuvait
Presque sans arrêtOù les machines
RouilléesBroutaient muettes
Des fleurs
De terrains vaguesEt lapaient
Au goutte-à-goutte
Le ciel noir
Les abonné.e.s et fidèles de mon blog se souviennent sûrement qu’en décembre dernier, l’écrivain et psychanalyste Philippe Bouret était venu nous présenter son ouvrage : Ligne de fond (éd. La Rumeur Libre) – de fascinants entretiens, justement, avec Werner Lambersy. Lire ici.
Il m’a donc semblé judicieux et approprié de demander à Philippe de nous raconter son contact avec cette Conversation à l’intérieur d’un mur.
La parole à Philippe Bouret,
à propos de Conversation à l’intérieur d’un mur
Werner Lambersy, l’orpailleur de l’ombre
Rencontrer Werner Lambersy, c’est se laisser griffer par l’écriture d’un magicien, d’un bâtisseur qui prétend que la mélancolie est son fonds de commerce.
L’ivresse ne se fait pas attendre, elle s’impose quand l’oreille commence à parler.
Alors la voix du silence incise l’intérieur du mur de notre ignorance et vient effleurer notre désir de savoir.
Lambersy ne recule pas, il cherche l’épine du bout des lèvres pour intercepter la morsure primordiale de la langue avant le phonème du premier chant. Il montre.
On a déjà tout écrit
Mais ce n’était
pas moi… Et ça change tout
Alors Werner Lambersy mord la langue à pleines dents jusqu’à l’os.
Au creux de son palais, dans un mélange de salive et de cailloux, cet orpailleur de l’ombre, des ténèbres même, traque la signature du réel et mâche la lettre pour en extraire la sève.
« Jamais le poème n’a perdu le réel de vue. »
Sur les Takkimes pré-achéménides – briques inscrites de Mésopotamie –, une partie du texte demeure cachée au regard dans une signification qui ne se boucle pas. Le secret est emmuré.
Serait-ce le lieu de « l’imprononçable » cher à Lambersy qui serait ici épinglé, celui de l’inscription dans un en-creux du corps qui reste à découvrir ou à ignorer à tout jamais ?
La beauté chez lui est insue, mais elle est supposée. Elle n’existe pas et ne se soutient que d’être la cause du désir qui la vise sans jamais l’atteindre.
La beauté
C’est d’abord ce qui se désire
Dans Conversation à l’intérieur d’un mur, le poète n’est pas dupe et nous conduit vers un effacement dont la trace reste le dernier rempart contre le discours du maître. Sa découverte des pierres inscrites de Sumer oriente son écriture et la mise en page de ses textes.
Werner Lambersy « écrit comme une brique » et aligne ses tristiques et ses strophes de quatre vers comme on élève une muraille.
Le lecteur est prévenu.
Poèmes
Où jamais ne savoir
Ce qui vraiment est écrit
Conversation
À l’intérieur d’un mur
Pour que personne n’entende
« Les briques sont tournées, avec le secret vers l’intérieur. Le texte est dans le mur…[…] Je me suis dit qu’il serait bien de parler à quelqu’un dans le secret du mur. »
C’est ce que Werner Lambersy dit dans Ligne de fond (2019, La rumeur libre Éditions) et c’est à moi qu’il a choisi de s’adresser.
Alors, grâce à lui, je suis entré à l’intérieur du mur.
Engagé, décidé et sans relâche, il cherche l’épine dans le roncier des âmes, il caresse d’une main ferme la morsure primordiale de la langue sur le corps, au bord de la chair muette quand n’a pas encore jailli le phonème d’avant les mots.
Werner Lambersy est un homme du fragment, de la coupure, de la schize.
Il est là où ça s’écrit en silence au plafond, la nuit. Qu’il s’agisse de celui de sa chambre ou de celui du monde, il est là au bon moment, il est là quand le poème arrive comme une encre blanche, comme la marque de la soie sur la peau du féminin.
Et parfois non… ça n’arrive pas.
Le poème serait donc une tentative de lire ce qui est écrit à l’intérieur du mur, la conversation sans pourquoi qui pourrait advenir.
Mais, le poète n’est pas dupe…
Le livre
Serait une suite de pages
Blanches
…même s’il parvient à nous faire croire le contraire.
Werner Lambersy est un maître de l’illusion et à partir du moment où il déclare que nous n’avons point besoin de mentir, puisque les mots le font pour nous, il nous embarque dans son œuvre et dénonce en même temps que « l’art est une filouterie », comme disait Mallarmé.
Le poète Lambersy nous mène dans un bateau qui prend l’eau, il nous le dit, il nous montre les trous dans la coque, les déchirures dans les voiles, la cale vide, et cependant nous y croyons quand même et nous montons à bord.
Rares sont les poètes qui vont jusque-là, au littoral abrupt des non-dupes.
Dans Conversation à l’intérieur d’un mur, d’emblée, comme un avertissement, on annonce la couleur.
Lui, le poète, qui n’a peur de rien – peut-être un peu de la psychanalyse –, sait cette capacité du mot à miroiter pour l’alouette, à user du trompe-l’œil pour mieux dissimuler.
Lambersy ne serait-il pas lui-même cette lettre inscrite à l’intérieur du mur, à jamais dans l’ombre jusqu’à ce que le temps et la ruine laissent apparaître quelques traces, quelques restes de la calligraphie du pauvre, une vérité pas-toute, usée par le temps ?…
Il suit ainsi Lautréamont : « Écris, mais fais en sorte qu’on ne te retrouve jamais. »
Werner Lambersy est dans cette veine-là, et avec elle, il fait œuvre de poésie. Il indique mais ne dévoile pas. Il s’appuie sur son expérience vécue et sur l’expérience de l’écriture sans dissocier l’une de l’autre. Comme il est un corps parlant, Lambersy est un corps écrivant qui ne peut s’arrêter d’écrire sans pourquoi, laissant toujours le recours à l’artifice en suspens.
Quand Mallarmé tente de descendre au plus bas du langage et taille à vif dans le corps de la phrase pour ne garder que l’indispensable, Lambersy nous entraîne dans ses tours de passe-passe, soutenu par une éthique magistrale. Il s’interdit d’utiliser l’artifice du mot de manière inadaptée.
Si le corps sait que les mots mentent, le poète, lui, s’impose un respect, car derrière le jeu de l’illusion il déplie page après page la grande question de l’inscription. Alors respect !
Déjà
Ce que j’écris
S’efface en l’écrivantComme une lampe
Encore chaude
Que la lumière a fuiUn phare
Qui ne sait plus
Où la mer s’est retiréeUn oiseau
Qui se retourne
Et ne voit rien du vent
Qu’il a brassé
Le rideau se lève. Apparaît alors le magicien-poète qui nous fait le coup de « La femme coupée en deux », un classique.
Là où Céline et Maurras nous indiqueraient que la femme peut être réellement coupée en deux, Lambersy se l’interdit, il dénonce la supercherie, il montre « y a un truc » et pourtant on y croit. C’est là tout son talent, c’est là toute son éthique :
La fine épée de l’éphémère
Tout ça, grâce à l’amour
Des océans de plumes sur
La peau enfantine
De nos âmes
Dans le recueil, le lecteur est invité à l’intérieur même du mur, car c’est avec lui et là que le poète veut avoir une conversation. Il le convoque et veut lui montrer le lieu où ça s’écrit. Là où l’illusion langagière est dénoncée dans un mi-dire du dévoilement… dans un pas-tout de la fallace.
Lambersy ouvre au lecteur les portes de lui-même où, confronté à la langue il n’a de cesse de faire l’expérience du trou, de l’imprononçable à chaque trait de plume renouvelé. « Ça ne cesse pas de ne pas s’écrire », dit Lacan.
Alors, moi, lecteur, je lis plusieurs fois, je consens à suivre le poète, mon étrange et mon semblable qui me conduit vers « Le silence du langage ».
Là, il ne me laisse plus le choix, je m’engage ou je fuis. Alors je progresse avec lui vers le lieu où « Quelque chose se tait. Quelqu’un peut-être ? Quelqu’un d’autre ? Quelque chose se tue à parler » – dit Lili Frikh – et que seule l’expérience de l’écriture permet d’atteindre, parce qu’elle est une « expérience limite ».
Lambersy m’a dit un jour : « La poésie est un sport extrême », et immédiatement il a disparu. À cet instant, j’ai su dans mon corps que pour lui, « Se cacher » fait œuvre de poésie. J’étais arrivé en ce lieu où la conversation à l’intérieur du mur acquiert la puissance du coup de foudre.
C’est alors que nous avons pu parler sans mots et à voix haute. Car c’est là que le « ciseau du souffle » opère.
Le transmetteur de l’élan créateur – qui reçoit sur la tête la force d’un amour sans nom – fait à la fois œuvre de gravure et d’occultation. Il creuse son sillon hors de la vue, mais pas hors du regard de l’autre. Charge au lecteur de ne pas se retrouver à tout jamais emmuré vivant dans un éternel monologue avec la nuit.
Un jour, peut-être la brique inscrite renaîtra-t-elle de la ruine… avec obstination ?
Conversation à l’intérieur d’un mur est un tour de prestidigitation exécuté à mains nues et sans filet, là où s’abreuvent les poètes, « à des sources qui ne sont pas encore accessibles à la science », disait Freud. Le psychanalyste, « Homme vulgaire » – toujours Freud –, est alors saisi. Puisse-t-il demander, questionner, quémander pour obtenir quelque grain à moudre et ouvrir son moulin au champ de l’autre ; extraire le savoir léger emporté par le vent du désir et le faire sien comme un savoir nouveau.
Werner Lambersy écrit le corps défendu de la langue du père avec les mots, le désir et « la musique à bouche » de la mère, ces signifiants de la rencontre avec le réel dont le corps du poète se souvient. Car ce sont les mots de la mère qui viennent dire l’horreur.
« Même si je ne me rappelle pas le moment, je me souviens très bien de la chose…[…] c’est inscrit dans mon corps, c’est un souvenir du corps qui me permet de dire « Je me souviens », déclare-t-il dans Ligne de fond. Le cri lui permettra de passer outre la question du Nom-du-Père, ce cri qui, avant toute signification, le sauve.
Lambersy montre à ciel ouvert le leurre dont il fait usage. C’est à l’intérieur du mur que ça se passe, que ça se dit, que ça se dénonce, que ça s’inscrit dans un dialogue avec l’éternité. Le lecteur ne perçoit que le souffle d’un désir d’écrivain qui lui demeure inaccessible. Consent-il à rejoindre le poète à l’intérieur du mur pour espérer, un jour, lire quelques bribes de ce qui est là, inscrit ? Une errance à la Blanchot, une errance qui est erreur. C’est quand le sujet est perdu que la rigueur advient.
« J’écris comme une brique », dit Lambersy. Doit-on le croire ? Pour le savoir, il faut miser.
Dans Conversation à l’intérieur d’un mur, le maître de l’illusion est aussi un homme de la colère, car il est l’enfant de la morsure, celle qui est aux fondements de l’humanité, aux prémices de sa propre humanité. Le signifiant a fait effraction dans son corps et a marqué l’enveloppe charnelle du petit enfant en uniforme noir.
Confronté aux habits du père qu’il se verra offerts par le père lui-même (l’uniforme d’Officier de la Waffen-SS en papier crépon et taffetas noirs) pour un carnaval macabre et mortifère, le sujet Lambersy a opéré une substitution en tissant de nouveaux vêtements avec les mots pour que le monde soit vivable. Depuis, il combat sans relâche les discours et les régimes totalitaires. Il dénonce l’usage du mot-propagande en lui opposant le mot-poème.
Le versant politique est là, dans ce recueil, inscrit sur les briques, écrit par les briques. Werner Lambersy ne recule pas devant le réel, il est celui qui demeure toujours aux côtés…
De ceux
qui avaient perdu leurs ailesLes hommes
Dans les hachoirs à viande
De l’argent
De la guerre et du pouvoirFaisant ce qu’ils pouvaient
Écrire, c’est sauver sa peau coûte que coûte. Pour cela il faut parier sur le désir et sur celle qui le cause : LA Femme.
Même si Werner Lambersy prétend que l’amour est…
Imprononçable à force
D’être lavé
Dans la machine des mots
…il écrit Pour Patricia et là, les tristiques nous happent.
Amants
Qui reculez
Dans la lumière aveugleComme on avance
Vers l’abîme ténébreux
du débutSoyez
L’arbre dans les quatre
Eléments la ronde
De l’aubier tendre
Sous l’écorce des nuitsLe rire aussi
De la feuille qui tremble si souventEt de ce trouble
Qui fouille dans l’espace
Werner Lambersy n’a jamais emboîté le pas à la tragédie, jamais il n’a tenté de faire revivre au lecteur ce qu’il en est de la perte. À aucun moment de son œuvre il n’a mis en scène le tragique. Dans Conversation à l’intérieur d’un mur, le poète Lambersy n’a de cesse de jouer sa propre tragédie et d’écrire son destin. Comprenne qui pourra…
Et un jour, si vous passez près d’un mur, collez votre oreille contre les briques, vous entendrez peut-être chuchoter Flamand-ciseau du souffle, ou bien seul le silence vous dira sa présence.
Conversation à l’intérieur d’un mur, Werner Lambersy, éditions Rhubarbe, 12 euros.
Pour vous procurer l’ouvrage, vous pouvez le réserver dès à présent, sachant qu’il vous faudra peut-être patienter en fonction des obligations et dispositions liées au coronavirus.
1) En ligne, par paiement sécurisé Paypal, en cliquant sur « ajouter au panier » :
http://www.editions-rhubarbe.com/conversation.htm
2) Par courrier (règlement par chèque), en imprimant, complétant et retournant aux éditions Rhubarbe un bon de commande via le formulaire accessible ici :
http://www.editions-rhubarbe.com/conversation.htm
Pour les lect.rices.eurs les plus joyeusement pressé.e.s de lire la poésie de Werner Lambersy, il sera possible de l’acquérir au format PDF.
Contacter l’éditeur : editions.rhubarbe@laposte.net
Très jolie chronique, une bouffée d’air pure, belle rencontre ! Merci.
Merci cher Erick, puisse la poésie nous apporter longtemps cet « air pur » que vous pointez dans ma chronique. À vous.
Philippe Bouret
Merci pour cette découverte ! Sous le pavé la plume – à l’intérieur d’un mur, les mots résonnent parfois…
La forme brève percutante et saisissante, pour symboliser et synthétiser l’éveil, le combat, la résistance. Des salves, des estocades comme des chocs, des saccades, des battements de cœur.
La poésie de Werner Lambersy, un coup d’éclat de la forme brève, comme un écho à la brièveté de nos vies.
Merci à vous pour ce commentaire. L’homme Lambersy est à l’aune de son écriture. Franc du collier.
À vous.
Philippe Bouret
Quelle découverte ! Merci. D.S.
Merci…d’avoir reagi et signalé votre découverte. Bien à vous. Philippe Bouret
Quelle découverte à la fois puissante et légère. Étrangement, l’Outrenoir de Soulages s’impose avec les mots du poète qui peint l’éphémère comme le peintre capture celui noir de la lumière.
Cher Erik Poulet-Reney,
Merci pour vos remarques. Puisse la poésie nous apporter toujours cet « air pur » que j’ai tenté de faire-valoir dans mon papier.
À vous.
Philippe Bouret
Ton blog est très pertinent et accroche tout de suite la nouvelle lectrice que je suis
Belle découverte en effet pour la poésie, la brièveté des poèmes rappelle un peu les haïkus .
Les illustrations restent pour moi plus énigmatiques…
Bonjour Françoise Berthelot,
Merci pour vos remarques. Les « illustrations » sont plutôt un accompagnement graphique, une écriture-autre. J’écris, je dessine et voilà, les deux écritures sont de la même main. Un texte ne peut être illustré, un dessin se suffit à lui-même. La cohabitation est cependant possible.
Nous pouvons en parler ici en toute liberté. Vous avez lu à la fois la lettre et le trait d’encre. Ma plume vous dit merci.
À vous.
Philippe Bouret
Merci de faire savoir et entendre. Très longtemps, j’ai cru parler aux murs, et voilà qu’ils me répondent !